La photographie de Mathieu Laverdière est si respectueuse, si composée de tendresse et de rigueur technique qu’elle semble s’effacer pour mettre en valeur les acteurs, les scènes, les situations dans leur beauté esthétique, leur volume émotif. Par son calibrage d’investissement personnel, comme créateur généreux de son geste, Mathieu Laverdière ouvre des cadres flexibles où s’articulent, avec les effets de la lumière et les angles de prises de vues, une nouvelle pictographie humaine, intime et délestée des pesanteurs technologiques, qui donne à ses images une pureté et une harmonie qui font éclater les sujets, mettent en relief les rythmes émotionnels et nous convient à une immersion totale.
La joie du travail bien fait et des innovations intégrées, Mathieu Laverdière. Photo Yves Alavo
La direction de la photographie consiste à véritablement créer l’image du film. Le directeur photo conçoit l’esthétique de l’éclairage et est donc un collaborateur essentiel de la mise en scène à la plastique du film. Lorsqu’il ne se consacre qu’à l’éclairage, et qu’un cadreur opère la caméra et assure le cadre, il dirige l’équipe d’électriciens-éclairagistes, celle-ci plaçant alors les projecteurs et accessoires selon ses directives. Il peut parfois assurer à la fois le cadre et la lumière.
Mathieu Laverdière, lui est passé par toutes les étapes, d’abord par sa formation en cinéma à l’Université Laval, mais encore, dans la pratique du métier, il a appris, développé son intervention et maîtrisé les principales phases de confection des images de film, en synchronisme avec la mise en scène, l’ensemble des composantes techniques et la production finale des images qui constituent le film.
Sa longue expérience de terrain, malgré son âge encore moyen, il aura 40 ans le 8 janvier 2014, lui a progressivement ouvert les espaces inédit des secrets et des trucs fondamentaux du métier dans sa genèse : cadrage dynamique, formatage séquentiel, coordination entre éclairage et mouvement des plans, tournage en coupes ou en tranches mis en superposition avec les changements de scène et d’ambiances, kinesthésie parallèle au volume du son et à l’intensité dramatique ou à la couleur mélodique dans les tempos liés à l’action, aux modifications de décors et aux profondeurs de champ.
Créer à la fois la photographie et imaginer son environnement dans le film, c’est cela le génie de Mathieu Laverdière. Photo Yves Alavo
Dans l’environnement du cinéma numérique, d’autres postes d’assistants apparaissent, notamment pour la gestion des supports numériques : l’Ingénieur de la vision ou « DIT » (Digital Imaging Technician en anglais), est spécialiste technique des formats numériques, qui sert d’intermédiaire entre le laboratoire (numérique) et le tournage. Celui-ci est chargé de la création de rushs transcodés sur le plateau et du contrôle de la qualité. Mathieu Laverdière n’ignore pas la fonction nouvelle et il apporte un soin spécial à combiner, à ajuster et même à intégrer de manière symbolique et fonctionnelle, les effets, les interventions et les impacts bénéfiques nouveaux de ces évolutions technologiques, à la production et au rendu définitif, en postproduction, du film. C’est là, alors, le génie tout spécifique d’un des paramètres qui donne à direction photo de Mathieu Laverdière un ton et une signature incomparables.
À la finalisation du film, en postproduction, le directeur de la photographie supervise également l’étalonnage des images du film, ce que Mathieu Laverdière, comme lors de la colorisation, sait réaliser avec tact, discrétion, une touche moderne et artistique.
Je serai curieux de voir les photos plus récentes qu’il a prises lors de séjours à l’étranger et au cours de voyages de tournages. J’aimerais qu’il puisse, avec la lecture de certains des mes poèmes ou encore de textes inédits, imaginer et trouver des photos qui pourraient y être jumeler et créer une série de montages qui seraient part d’une exposition, bilan et perspective, mettant en lumière les nombreux interstices qui traversent l’image, la parole écrite ou dite et qui donnent à l’univers de la création artistique une dimension toujours d’ailleurs.
Yves ALAVO
En résumé
Mathieu Laverdière est reconnu depuis dix ans en tant que photographe et directeur de la photographie. Son regard combine une franche dose d’humour et beaucoup d’humanisme. Ses expositions – particulièrement la série Jardins d’hiver (Galerie Sas, 2006)- ont bouleversé et séduit.
Il a réalisé les campagnes imprimées des Rendez-vous du Cinéma Québécois, ARTV, Mange Ta Ville. À titre de directeur photo, il a contribué à de nombreux vidéoclips dont Arianne Moffat, Dumas, David Usher, Malajube, etc. Il a aussi à son actif plusieurs publicités télé et il assurera la direction photo sur la prochaine saison de Tout sur Moi.
FILMOGRAPHIE :
Gabrielle
Long métrage – 2012-2013
Directeur de la photographie
Une jeune fille
Long-métrage – 2012/2013
Directeur de la photographie
Le Torrent
Long-métrage – 2011
Directeur de la photographie
Nuit #1
Long-métrage – 2010
Directeur de la photographie
Vent solaire
Court métrage documentaire – 2010
Directeur de la photographie
Le poids du vide
Court métrage documentaire – 2010
Directeur de la photographie
Jour sans joie
Court métrage documentaire – 2009
Directeur de la photographie
Prix AQTIS et Grand Prix PHI – 2009
Lost song
Long métrage – 2008
Directeur de la photographie
Prix du meilleur film canadien TIFF – 2008
FICFA Prix du meilleur long métrage – 2008
St-Martine
Court métrage – 2006
Directeur de la photographie
Nomination meilleur court métrage Prix Jutra – 2006
Daytona
Documentaire – 2003
Festival International Nouveau Cinéma et Nouveaux Médias – 2003
Directeur photo
Gabrielle
Long-métrage – 2012-2013
Directeur de la photographie
Ce n’est rien
Court métrage – 2010
Directeur de la photographie
Sélection officielle Cannes – 2011
La vérité
Long métrage – 2010
Directeur de la photographie
Dolores
court métrage – 2010
Directeur de la photographie
2 X 1 femme
Long métrage – 2009
Directeur de la photographie
Homme à louer
Documentaire – 2008
Directeur de la photographie
Passage
Court métrage documentaire – 2007
Directeur de la photographie
Grand prix Prends ça court! – 2008
Prix de la meilleur direction photo prix Prends ça court! – 2008
Léo
Court métrage -2004
Directeur de la photographie
Best cinematography award winner
at World Wide Short Film Fest of Toronto – 2004
Nomination meilleur court métrage Prix Jutra – 2004
Léopard d’argent, Locarno – 2004
TÉLÉVISION
Tout sur moi
Série Télé – 2011
Directeur de la photographie
Mange ta ville
Série Télé – 2008
Directeur de la photographie
Prix Gémeaux meilleure émission culturelle – 2008
Prix Immortel de la télé Gémeaux – 2008
Mange ta ville
Série Télé – 2007
Directeur de la photographie
Prix Gémeaux meilleure émission culturelle – 2007
Silence on court
Série Télé – 2005
Nomination meilleur magazine culturel prix Gémeaux – 2005
Directeur de la photographie
Tout sur moi
Série Télé – 2008
Directeur de la photographie
Les plus beaux marchés du monde
Série Télé – 2007
Co-directeur de la photographie
Mange ta ville
Série Télé – 2006
Directeur de la photographie
Prix Gémeaux meilleure émission culturelle – 2006
Mange ta ville
Série Télé – 2005
Directeur de la photographie
Dumas
Vidéoclip – 2005
Directeur de la photographie
Nomination meilleur vidéoclip ADISQ – 2005
Pour contacter le directeur photographie le plus hot, compétent et artiste :
AGENCE CLAUDE GIRARD
5228, boul. Saint-Laurent
Montréal (Québec)
H2T 1S1 CANADA
T + 1 514 658 5518
F + 1 514 658 5519
COURRIEL :
info@claudegirard.ca
22 juillet 2016
11h25
« Plus d’électro, plus de hip hop, plus de jazz, plus de soul / R&B, tous ces influx circulent dans une part congrue de musiques africaines en 2016. Sans se renier, les civilisations africaines ne font pas exception à cette universalisation de l’expression culturelle, en l’occurrence musicale. »
D’accord avec tout ça, mais je remplacerais « universalisation » par « américanisation ».
« Au Nigeria, au Ghana, en Afrique du Sud et en Angola, il se passe des choses. Dans les Antilles, dans les capitales occidentales, sur les côtes tropicales de l’Amérique du Sud, la mutation s’opère. »
Les pays d’Afrique susmentionnés débordent du territoire de dépistage habituel de Nuits d’Afrique, soit l’Afrique franco. Me semble que les exceptions sont assez rares, non? Des Sierra Leone’s Refugee All Stars à l’occasion, et quelques incontournables comme fiston Kuti et Miriam Makeba au fil des décennies. Même chose pour les Antilles, dont Nuits d’Afrique exploite surtout la portion franco. Pour ce qui est des percées de dépistage en Amérique centrale et du Sud, hispano et luso, c’est un gros tant mieux. De fait, je regrette de ne pas être allé voir et entendre les représentants de l’Institut mexicain du son. Sur disque, entécas, ça torche assez.
15h15
Ce qu’avançait joshtwo dans le billet précédent :
« La musique populaire dans la plupart des pays du monde n’a rien de folklorique, mais c’est pas ça qu’on entend à Nuits d’Afrique ni dans plusieurs festivals du réseau world music qui perpétue une vision passéiste de la musique. Ou en tous cas, qui n’équilibre vraiment pas le portrait. »
Votre réaction :
« Mexican Institute of Sound, Vaudou Game, Inna Modja, le DJ set de Beto, Yael Naim, Rachid Taha… on est pas mal loin du folklore! L’image des Nuits d’Afrique est à refaire, faut croire, n’est-cela josh two? 😉 Beaucoup de monde croit encore que ce festival est destiné aux vieux trippeux de folklores non occidentaux. Il y a encore une part de ce festival qui est comme ça, mais une autre part n’a rien à voir avec le folklore et les musiques traditionnelles. »
Et une partie de la mienne :
« Sinon, la “vraie musique“ d’une région donnée devrait consister en pastiches locaux de ce qui bourdonne au sommet des palmarès occidentaux? »
Comme un Drake ghanéen, une Beyoncé nigériane, une Sia argentine, un The Weeknd zambien, une PJ Harvey des Îles Vierges américaines, des Arcade Fire angolais, un Kanye paraguayen. Manquerait juste Elvis Wong.
alainbrunet
23 juillet 2016
11h02
@luc
Vrai, l’Afrique francophone est sur-représentée dans le contexte où le renouveau africain se passe surtout dans les pays anciennement colonisés par les Brits, Portugais ou Hollandais. Les Nuits d’Afrique ont toujours eu une préférence claire pour les pays de l’Afrique franco -Lamine Touré, le fondateur du Balattou et des Nuits d’Afrique, est Guinéen; ancien danseur du Ballet National, il est très attaché aux musiques traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.
Longtemps, cela n’a pas fait problème car les pays francos étaient les leaders de l’actualisation musicale, surtout dans les années 80 et 90. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas… Cette allégeance des Nuits d’Afrique au Mali, Sénégal et Côte d’Ivoire est encore valable (surtout le Mali) mais son retard par rapport au Ghana, Nigeria, Afrique du Sud, Mozambique et autre Angola est de plus en plus critiquable.
alainbrunet
23 juillet 2016
11h11
Nous, de ce blogue, pouvons d’ailleurs faire des recherches pour la suite des choses. Prenez les suggestions world de sultitan, par exemple. Tout ça pourrait être présenté à Montréal dans les plus brefs délais. Au fait, sultitan, pourriez-vous regrouper toutes ces suggestions et nous les rebalancer ?
alainbrunet
« Sinon, la “vraie musique“ d’une région donnée devrait consister en pastiches locaux de ce qui bourdonne au sommet des palmarès occidentaux? »
Depuis que je couvre les musiques “world”, cet argument revient sans cesse lorsqu’on parle des musiques non occidentales. User en Afrique, Amérique latine ou Asie de formes éprouvées en Amérique ou en Europe revient selon certains à une forme d’aliénation résultant du colonialisme culturel. J’ai déjà adhéré à cette vision, j’ai rapidement décroché.
Aujourd’hui, je crois que l’universalisation des formes hybridées avec de fortes composantes régionales est aussi valable que la stricte électrification des traditions ou leur maintien dans leurs formes originelles. Faire du hip hop en Afrique, ce n’est pas forcément pasticher le hip hop américain. J’ajouterais: suspecter systématiquement un manque d’authenticité chez les non occidentaux peut être aussi une posture occidentale… post-colonialiste.
Le cas d’Inna Modja est très intéressant en ce sens: son dernier album me semble très africain malgré la technologie impliquée alors que son précédent était totalement occidental (ou presque totalement).
Luc_Marchessault
23 juillet 2016
14h03
La musique populaire américaine continue de s’imposer, pour les raisons que l’on connaît. Or, on peut sans doute trouver matière à consolation dans le fait qu’elle est largement issue des creusets de création afro-américains. En forçant un peu, on pourrait y voir une boucle bouclée dans le volet musique de l’idée de négritude d’Aimé Césaire.
L’universalisation avec composantes régionales est inévitable; ne reste plus qu’à espérer qu’elle continue d’être porteuse de belles choses. Ma méfiance découle de cas d’écoute où j’ai été échaudé, mais il y a bien sûr des tonnes de trucs authentiquement de bon aloi au-delà de ça. En forçant – encore – un peu, on pourrait voir ces musiques américaines comme des avancées scientifiques qu’on serait bien nonos de ne pas mettre à profit (comme les vaccins ou Internet) : le jazz existe, la soul, le R & B, le hip hop; utilisons ces moteurs éprouvés pour faire avancer nos musiques locales.
Et oui, le cas Inna est très intéressant… à tous égards!
23 juillet 2016
14h17
Les sources américaines de la musique populaire mondialisée sont toujours très présentes, mais les Européens (à commencer par les Brits) peuvent prétendre avoir vachement contribué depuis les années 60. Au tour du reste de la planète ?
PJ a déjà remporté le prix deux fois…
RH, quant à eux, se sont retrouvés sur la liste restreinte plusieurs fois et n’ont jamais gagné ce foutu prix. Le Mercury pour Moon Shape Puddle, ce ne serait pas déplacé, en effet. Surtout que le critique attitré de L’éveil de Rosemont-Petite-Patrie a revu sa cote légèrement à la hausse, parce qu’il était au concert de RH dimanche dernier, a vu et entendu RH exécuter six tounes de Moon Shaped Puddle sans les cordes de l’Orchestre contemporain de Londres, notamment pour Burn the Witch, puis a réécouté tout ce bordel et s’est dit « Ouin, c’est du câliphe de bon stock, quand même, surtout Daydreaming et la toune hommage au folk britiche, c’est-à-dire Desert Island Disk.
Sinon, Michael Kiwanuka et Skepta sont assez forts, Anohni aussi. Bat For Lashes, Jamie Woon, Kano, Savages et The 1975 ne me m’ont pas épaté outre mesure. Le seul album que je n’ai pas encore écouté est celui de Comet Is Coming.
Si c’était à moi de décider à qui revient ce prix, mon choix s’arrêterait sur « The Dreaming Room » de Laura Mvula, parce qu’il s’agit de l’album le plus et le plus riche du lot. J’en reparlerai un m’ment d’né.
Sweet sixteen… Un nouveau Leonard Cohen sous peu? Chouette! Et la bande-annonce est, ma foi, assez olé olé merci! Je dois tout de même être un peu vendu parce que j’ai même adoré ses disques dont la critique a le plus pourfendu la production et les arrangements (Dear Heather et Popular Problems)… Très hâte!
D’autres sorties prochaines qui me font saliver: Nick Cave and the Bad Seeds, Emel Mathlouthi, M.I.A., Angel Olsen (méconnaissable sur les deux excellents premiers extraits), Run the Jewels, Supersilent…
Côté jazz, Steve Lehman s’amène avec Sélébéyone. Son jazz d’avant-garde rencontrera l’Afrique et le rap. Ça me semble déjà pas mal génial:
http://www.stevelehman.com/music
Sur ce, je retourne au dernier Michael Kiwanuka. Un petit bijou, je vous dis.
Merci pour le compte rendu.
Ouf, moi j’ai connu un été de zombie: labyrhintite à la mi-Juillet (vertige, malaise, une oreille complètement bouchée), suivi de Zona Ophtalmique particulièrement agonisant dont je ne suis pas encore remi en fait (c’est çà l’immunodéficience).
Toutefois dans une période très brève entre les deux maladies j’ai eu la chance de voir Samito en concert, qui est un example d’un artiste hybride dont on ne puis pas décrire toute la musique: il y a du pop funk commun à côté de folk mozambique mais aussi des influences du rock indie, et autre chose. J’appuie ce genre d’approche “J’m’en fou, j’fais c’qu’y’m plait”.
Et je suis d’accord qu’il faut faire attention de ne pas se pourvoyer d’une perception uniquement exotisante de l’Afrique à cette époque où je peux écouter du “gqom” comme si j’étais à Durban (référence a une compilation qui a fait buzz plus tôt cette année, même chez Pitchfork).
CECI DIT.
C’est plus fort que moi, j’ai rien contre un peu d’Exotica:
https://www.youtube.com/watch?v=vRxKoDxUJiA (oui oui c’est exotica! C’est un mélange de Sher et de Cha Cha)
Je retourne me couché.
Un projet dont j’attends l’album cet automne dans la catégorie Afrique est Ngadda (en fait collabo avec Mark Ernestus, on triche), sorte d’expérimentation sur le mbalax sénégalais. Çà semble dans mes cordes, on verra:
http://ndagga.com/
Bon, je met une pièce complète ici, semi-instrumentale (une version chantée sera apparemment sur l’album):
Merci! C’est bête, je pensais avoir mis le lien de Sher Cha Cha avec la pochette de l’album, probalement changé pour question de son:
Mais le dieu de l’Exotica va toujours demeurer Korla Pandit:
Et comme il s’appproprie ici un air egyptien, je reviens vers Afrique 2016 pour souligner ce band egyptien intriguant, The Dwarfs Of East Agouza. À surveillez!:
https://thedwarfsofeastagouza.bandcamp.com/
sultitan
En fait je viens de réaliser que Dwarfs Of East Agouza c’est Sam Shalabi et un membre des Sun City Girls, entres autres. Étrange car le band est décri partout comme “trio provenant du Caire”, et il semble bien que le band a été formé là. Çà fait un mois que je connais çà et j’avais même pas fait le lien alors que là çà semble très évident.
Bien qu’on le voit encore souvent à Montréal, je crois avoir lu quelque part que Sam Shalabi est maintenant basé au Caire.
Not_OK_Computer
Hors-sujet.
Coup dur pour les amants de la note bleue Rudy Van Gelder n’est plus, je ne compte plus les albums procurés simplement parce qu’il apparaissait dans les crédits. Un architecte du son qui a fait progressé la musique
PierreD0001
30 juillet 2016
Comme ingénieur du son, Rudy Van Gelder avec son Van Gelder Studio a participé à définir un son dans les disques de jazz (chez Blue Note, mais également sur Prestige et même Impulse! pour ne citer que ceux-là). Que serait notre monde sans “Blue Trane” (sic) et “A Love Supreme”? Incroyable qu’après toutes ces années, la qualité sonore de certains enregistrements soit toujours si excellente malgré les progrès technologiques.