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ZAL IDRISSA SISSOKHO : MAÎTRE-VIRTUOSE DE LA KORA

9 Déc

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Des traditions aux scènes d'avant-garde

 

Par Yves ALAVO

Zal Idrissa Sissokho est devenu depuis 2007, après la mort à l’âge de 80 ans du Djeli Boubacar Diabaté, LE spécialiste de la harpe-luth africaine, de la kora, instrument-témoin de la civilisation mandingue, Zal Idrissa Sissokho est devenu le plus en vue sur le continent canadien et l’héritier de fait et de droit en la matière.

 

Porteur et responsable de la conservation autant que de la diffusion du patrimoine social, historique, musicologique et des codes traditionnels, héritage des communautés, nations et cultures qui ont traversé et marqué de leur sceau des ères entières de civilisation en Afrique subsaharienne surtout, le Djeli (dans ce cas le Korafola) est à la fois sociologue, musicien, historien et ambassadeur légitime. Homme de culture et œuvrant en solitaire ou membre d’un collectif voué à une mission de défense et de promotion des valeurs traditionnelles, il est, par essence, agent de communication sociale.

Détenteur des douze clefs du mandingue, le griot, ou Djeli (jali), passé maître dans l’art de la parole, conservateur des « secrets plusieurs fois séculaires », il est le noyau le plus expressif (scientifique et pédagogue) de la dynamique globale de la « mémoire » au sein de la société et interprète privilégié du répertoire classique. Nous pouvons ainsi mieux situer la trajectoire de formation et d’apprentissage, mais encore l’éthique de création et d’interprétation, en un mot la place qu’occupe Zal Idrissa Sissokho dans la lignée historique et culturelle qui est la sienne : dépositaire de l’histoire impériale, mais aussi déclencheur des émotions par sa maîtrise de l’instrument de musique qu’est la KORA, libérateur des forces affectives et, fonction, chantre et musicien hors-pair.

Porteur, de la conservation autant que de la diffusion du patrimoine africain.

 

Habité d’une force métaphysique et artisan appartenant au clan des gens de parole, conseiller inséparable des rois, le jali, selon Ousmane Huchard Sow, Ph. D, anthropologue, muséologue et musicologue de grande renommée, exerce « à côté de ses tâches de maître de cérémonie à la cour royale, des fonctions de précepteur des princes. Le jali était aussi l’homme courageux, maître de la parole, qui était là pendant les expéditions dangereuses et sur les champs de bataille avec son instrument de musique, pour raviver l’ardeur guerrière des troupes et faire retrouver à certains leur courage défaillant… Seul le jali jouissait du privilège de pouvoir parler franchement et sans détour au roi, souvent avec habileté grâce à sa grande maîtrise du verbe, à des images poétiques et des mélodies sensibles. »

Sa grande maîtrise du verbe, des images poétiques et des mélodies sensibles. »

 

Ambassadeur, médiateur, tel est aujourd’hui, au sein de notre vie sociale et culturelle canadienne, québécoise et montréalaise, Zal Idrissa Sissokho. Pour lui, « l’artiste peut faire passer des messages parce qu’il a une tribune lors des spectacles. Parce qu’il parle de manière sensible, il a la possibilité de toucher les gens et de les faire réfléchir sur ce qui se passe autour d’eux. Contrairement au politicien qui a un intérêt partisan, l’artiste est libre d’offrir son opinion aux spectateurs, par ses paroles et sa musique. »

Interrogé sur son sens de la communauté et son engagement social et communautaire, il reste discret.  Nous l’avions souvent vu offrir temps, talent et se retrousser les manches, motiver les jeunes, mais encore prendre part gracieusement à des spectacles qui aident les jeunes de la rue, contribuent à amasser des fonds pour des œuvres de coopération et permettent aux décrocheurs de retrouver les bancs de l’école. L’ayant eu à l’usure, il finit par admettre : « Je participe à des spectacles bénéfices dont les causes touchent au domaine humanitaire, tels les jeunes musiciens du monde, les artistes contre la faim. Comme artiste professionnel originaire du Sénégal, il est naturel pour moi de m’impliquer, de donner de mon temps. Je ne le fais pas seulement comme artiste, mais comme citoyen du monde. »

DIGNITÉ

Une dizaine d’années de participation à notre vie culturelle lui ont permis de collaborer avec plusieurs artistes, professionnels comme lui : « Toutes les collaborations m’ont marqué. Mais principalement celle avec Dan Bigras pour le show du refuge. Cet homme investit beaucoup de lui-même pour donner de la dignité aux démunis, à ceux qui sont dans le besoin. Et c’est tout à son honneur.

Les causes qu’il défend sont aussi les miennes. L’inégalité sociale vient me chercher dans le plus profond de moi-même. Le monde irait mieux si tous les humains sur cette terre avaient quelque chose à se mettre sous la dent. »

Le Festival international de Jazz de Montréal, Les Francofolies, le festival Mémoire et racines de Joliette, le festival international Nuits d’Afrique, le festival des musiques du monde en plus de jouer à Fès au Maroc au Festival des musiques sacrées, à Pratto en Italie pour le Festival Musiques du monde et de nombreuses tournées dans l’Ouest canadien, des concerts au Québec et en Ontario, deux séjours importants comme musicien à Las Vegas au cœur de la production spectaculaire « O » du Cirque du Soleil, une année 2008 soulignée par sa participation au Conseil des arts de Montréal en tournée, avec son orchestre Buntalo en plus d’une douzaine de concerts dans le réseau des maisons ou centres culturels sur l’île de Montréal.

 

Avec la danseuse asiatique de Mongolie Hehe Bao, il collabore avec générosité. Espace Mushagalusa.

 

Du tonus à en revendre, une mélodie qui stimule, des notes qui perlent et vous habitent, telle est la puissance et la grâce des créations de Zal Idrissa Sissokho : rythme, sons ancestraux et cadences actuelles, notes magiques qui tantôt coulent, tantôt explosent, mariées aux autres accents de la savane, des rivages africains et, désormais, de nos saisons nordiques. La musique de Zal, comme il se fait appeler par ses fans, est celle d’un artiste complet, solide, sérieux et sympathique. Énergie calme et assurance professionnelle, il vit, deux fois plutôt qu’une, la joie profonde que confère la paternité ajoutée au soutien de sa conjointe, artiste elle aussi et mère comblée.

Zal Idrissa Sissokho est engagé dans une dynamique de combat pour plus de justice, pour une société qui puisse profiter au mieux des atouts que lui procure la diversité et milite, surtout, avec Diversité artistique Montréal et ses partenaires que sont Musique Multi-Montréal, pour enfin faire émerger une production culturelle représentative de la diversité du milieu professionnel. Il est encore plus précis : « Beaucoup de projets me travaillent particulièrement celui de faire un documentaire portant sur la réalité de ce que les immigrants, mais surtout les Africains, vivent en Occident. En ce moment, les médias montrent une image inexacte des deux continents : une Afrique pauvre, toujours plus pauvre et un Occident où tout le monde est riche. Moi, pour avoir vécu aux deux endroits, je veux montrer que ce n’est pas la vérité vraie. Pour la reconnaissance des artistes de la diversité, il faudrait une plus grande accessibilité aux salles de spectacle, une plus grande présence à la télé et à la radio. Ce serait beaucoup plus facile pour nous de se faire connaître. ».

 

L’artiste innove et profite des avancées scientifiques modernes qui améliorent l’instrument.

Un CD Silaba,  (et Buntalo) avec quelques titres qui sauront vous amuser :  « spagne silaba ,,, Sénégal,,,  Sanou merci », lancé à la mi-février 2008, un calendrier qui se meuble au fil des mois, une reconnaissance méritée qui ouvre une nouvelle zone d’enrichissement du patrimoine canadien, une notoriété croissante qui plante ses racines dans le sanctuaire de la diversité culturelle authentique, autant d’atouts qui constituent les meilleurs augures d’un avenir ouvert et fastueux pour le virtuose canadien de la kora.

Écrit en 2008, cet article demeure actuel 12 ans plus tard alors que l’artiste vient de souligner ses 20 ans de participation au développement de notre vie culturel et à celui de la société du Québec, aux créations qui font la réputation du Canada outremer, en particulier, par son inscription au patrimoine Afro-Brésilien, lui qui depuis y (au Brésil) est invité et reconnu.

 

Ambassadeur et médiateur, engagé dans la société.

D’autres œuvres sont venues garnir son palmarès professionnel : Le Partage (2012), Famalé (2015) et La Palabre (2017); bientôt suivis par un nouvel opus de musique métissée entre les rythmes mandingues et ceux du Flamenco. L’artiste a aussi poursuivi ses déplacements sur presque tous les territoires de chez nous, dont de magnifiques rencontres avec le Grand Gilles Vignault et aussi les peuples et les artistes des Premières nations, mais aussi et beaucoup en Europe continentale, en Asie, dans les pays de l’Amérique latine bien sûr, en terre mère, son Afrique natale. Toute collaboration et de nombreuses associations artistiques avec poètes, peintres et danseurs. Zal Idrissa Sissokho est désormais comme en une autre dimension de son art, le rayonnement, il est loin d’en avoir donné toute l’envergure.

 

Désormais en une autre dimension de son art, le rayonnement,

 

 

 

 

KICHKA AU SÉNÉGAL

26 Août

Au mois de juillet 2019 j’étais l’invité de l’ambassade d’Israel de Dakar pour donner des conférences et diriger des ateliers de dessin de presse autour du thème de la liberté d’expression.

J’ai rencontré les étudiants de deux écoles d’art, la haute école nationale et l’école privée de Kalidou Kassé, l’artiste le plus apprécié dans tout le pays qui ouvre les portes de son établissement à des ados désoeuvrés pour les réinsérer par le biais de l’éducation et de la création. Une semaine passionnante et intensive au cours de laquelle j’ai également rencontré mes collègues sénégalais dont Odia, le plus célèbre des cartoonistes, nouvellement membre de cartooning for Peace, dont le dessin mordant est attendu chaque matin. Nous avons eu un échange sur la liberté d’expression à l’Institut Français de Dakar devant une salle pleine et réactive.

Les démocraties sénégalaises et israéliennes ont beaucoup de points communs, le dessin a ses tabous et ses sujets qui fâchent et notre travail est un même combat qui nous uni et fait de nous plus des frères que des confrères. J’ai eu le plaisir d’y revoir l’ambassadeur de France Christophe Bigot qui m’avait remis la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres lors de son mandat en Israel.

L’Institut Goethe m’a invité a parler de mon roman graphique « Deuxième Génération », livre que j’ai également présenté à l’ambassade d’Israel à des étudiants en Master dont la prof avait fait le voyage à Auschwitz avec des enseignants du Sénégal et d’Afrique du Sud.

J’ai finalement eu un entretien avec le Ministre de la Culture en présence de mon ambassadeur Roï Rosenblit et de son premier secrétaire Daniel Aschheim qui ont tout mis en oeuvre pour faciliter mon séjour et que je remercie au passage.

La responsable de la communication de l’ambassade m’a obtenu des interviews avec tous les médias importants, la radio, la télé et la presse écrite, papier et toile. Les journalistes culturels étaient principalement des femmes brillantes qui luttent pour mener leur carrière indépendante en dépit des traditions d’une société patriarcale.

Je me suis enrichi sur le plan humain et ai été impressionné par la qualité de l’écoute et l’ouverture d’esprit. Je réalise à quel point la plus belle « diplomatie » entre les peuples est la rencontre de créateurs qui ont une sensibilité et un regard à partager loin des considérations politiques.

Une véritable embrassade vaut plus qu’un million d’amis virtuels, que cent-mille « Like » et que mille « Partages ».

Inutile de dire que la culture et la langue françaises que nous avons en commun ont rendu tous les contacts chaleureux et spontanés.

C’est grâce À Maurice Chalom que je peux prendre connaissance et ensuite intégrer  mon site cet article si instructif et de véritable médiation culturelle, de Kichka.

Quelques photos en vrac pour illustrer mon petit rapport personnel.

 

 

Décès de l’économiste Samir Amin le 12 août 2018 : 87 ans (1931-2018)

13 Août

Ce théoricien du « développement inégal » n’avait jamais renoncé à ses convictions puisées dans le marxisme.

Directeur du Forum du Tiers-monde, l’économiste franco-égyptien Samir Amin est décédé dimanche 12 août à Paris. Il avait 86 ans. « Contrairement à nombre de ses collègues séduits par « l’économie libérale et planétaire », lui n’a jamais renoncé à des convictions puisées dans l’idéologie marxiste », écrivait Jeune Afrique à son sujet en 2005.

L’annonce de sa mort a déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux, à la fois de la part d’hommes politiques, d’économistes ou d’anciens élèves. Macky Sall, le président sénégalais, a notamment salué celui qui a « consacré toute sa vie au combat pour la dignité de l’Afrique, à la cause des peuples et aux plus démunis ».

UN VRAI CROYANT EN UNE AFRIQUE DÉMOCRATIQUE ET UNIE », SELON CÉLESTIN MONGA

Selon Célestin Monga, vice-président et chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD), « vous n’aviez pas besoin de partager tous ses points de vue marxistes pour le voir comme l’un des esprits les plus aiguisés de l’économie et un vrai croyant en une Afrique démocratique et unie. Le monde a perdu un géant, un esprit magnifique et une espèce rare de professeur ».

Le projet d’un « autre développement »

Né au Caire en 1931, Samir Amin appartient à la génération des économistes tiers-mondistes qui ont tenu le haut du pavé durant toute la décolonisation. Après avoir obtenu son doctorat en économie, il a travaillé entre 1957 à 1960 pour l’administration de Nasser, avant de conseiller entre 1960 et 1963 le gouvernement du Mali. Il est ensuite devenu professeur aux universités de Poitiers, Dakar et Vincennes.

Il a dirigé à partir de 1970 l’Institut africain de développement économique et de planification de Dakar (Idep), rattaché à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Il a quitté cette organisation en 1980, pour cofonder le Forum du Tiers-monde, une association regroupant plus d’un millier d’intellectuels d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, dont le bureau africain est à Dakar.

« Alors que la faillite du développement paraît consommée en Afrique, Amin multiplie les analyses et les discussions sur le projet d’un « autre développement » dans un monde polycentrique où les quatre ou cinq « grands » qui ont remplacé les deux superpuissances militaires américaine et soviétique n’ont pas cessé pour autant de marginaliser les victimes des stratégies du capital mondial (ou « mondialisé ») », expliquait Jeune Afrique en 2005.

« À « l’ajustement » aux tendances dominantes, Amin oppose donc la « déconnexion » qui consiste, pour une nation défavorisée, à soumettre ses rapports avec l’extérieur aux exigences prioritaires de son propre développement. Ce « nationalisme progressiste », qui n’exclut pas la coopération régionale comme instrument de lutte contre les monopoles mondiaux, constitue, selon lui, une étape de la longue transition du capitalisme mondial au socialisme mondial ».

En février 1977, il signait dans Jeune Afrique une tribune consacrée aux chemins de l’unité du monde arabe.

Tribune de Samir Amin dans Jeune Afrique, en février 1977. by Juliette REDIVO on Scribd

https://www.scribd.com/embeds/386086316/content?start_page=1&view_mode=scroll&access_key=key-jQN2O5CRKXy7cOrscbvW&show_recommendations=true

« Il faut amorcer des formes d’organisation qui permettent aux travailleurs et aux peuples de toute la Planète de coordonner leurs stratégies de lutte, de passer de stratégies défensives, laissant l’initiative au pouvoir capitaliste impérialiste dominant, à une stratégie offensive contraignant l’adversaire à, lui, se retrouver sur la défensive et à répondre à nos initiatives, celles des travailleurs et des peuples », écrivait-il sur son blog en décembre 2017.

VALÉRIE PLANTE PREMIÈRE MAIRESSE DE MONTRÉAL

6 Nov

Mme Valérie Plante 43 ans, élue brillamment, première mairesse historique de Montréal, avec +51% des voies contre 45% au sortant D.Coderre (1 seul mandat)

Élue dimanche 5 novembre 2017, avec plus de 51% des voies contre 45% au sortant Denis Coderre.

La transition est faite, Montréalais et Montréalaises sont fiers souhaitent congé à Denis Coderre.

Nous avons envie d’avancer, besoin de changement, de respect et de dignité. Les plus proches du maire sortant sont aussi remerciés ou ont quitté : Anie Samson, Réal Ménard, Harout Chitilian, Russell Copeman, Pierre Gagnier, Pierre Desrochers, Manon Gauthier. Les parachutés récents ou anciens, aussi mis sur la touche (Lorraine Pagé, Elsie Lefevre). Si le taux de participation avait été plus élevé, l’hécatombe aurait été sévère et ce serait Coderre 40% et Valérie Plante 60%.

Valérie Plante était précise :
IL EST TEMPS DE SE METTRE AU TRAVAIL POUR MONTRÉAL. Mon projet, c’est le vôtre : débloquer Montréal et créer des milieux de vie abordables, sécuritaires et dynamiques pour tous et toutes. Mon projet respecte
l’identité des quartiers qui font de Montréal une ville dont on est si fier. La ville de demain, je veux la construire maintenant, avec vous et pour vous. »

Désormais avec des personnalités fortes, des élus engagés, enracinés dans leurs milieux de vie, des personnes de grande compétence, expérimentés, diplômés de haut niveau, comme jamais ce fut le cas au conseil de ville, des figures lumineuses, qui vivent avec nous, connaissent d’expérience les quartiers, les arrondissements, les districts, mais surtout ont des liens avec les citoyennes, les citoyens et les forces vives de Montréal.

Ce sont elles, et eux, qui font avec nous les mairesses et maires et élus de PM de nos arrondissements de Montréal : Émilie Thuillier avec 2/4 (Ahuntsic-Cartierville), Sue Montgomery avec 4/5 (CDN-NDG), Majda Vodanovic avec 4/4 (LaChine), Luc Ferrandez avec 6/6 (Plateau Mont-Royal), Benoît Dorais avec 4/4 (Sud-Ouest), Normand Marinacci avec 3/4 (Ile-Bizard-Ste-Geneviève), Pierre Lessard-Blais avec 3/4 (M-H-M), Philippe Tomlinson avec 3/4 (Outremont), notons l’élection de Lisa Christensen pour PM dans le district (La Pointe-aux-Prairies), François William Croteau avec 4/4 (R-P-P), Verdun avec 3 élus de PM, Valérie Plante avec 3/4 dont Robert Beaudry qui bat R. Bergeron dans (Saint-Jacques-Ville-Marie), enfin Giuliana Fumagalli avec 2/4 (Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension).

375 ans après Jeanne Mance, fondatrice de Montréal, les Montréalaises et les Montréalais ont écrit le 5 novembre 2017, un livre d’Histoire en élisant la première mairesse de la métropole. Montréal rejoint ainsi des villes comme Rome, Barcelone, Paris. Se faisant, ils ont aussi confirmé que le maire précédent élu avec la plus faible portion du suffrage de l’histoire et aussi celui qui aura eu un mandat unique dans l’ère moderne de notre histoire contemporaine.

LES GRANDES VILLES PRIX DE L’INNOVATION SMART CITIES 2017

20 Mai
INNOVATION
2016 WCS Singapore

De nos jours, la technologie et l’innovation jouent un rôle essentiel pour répondre aux plus grandes difficultés des villes. De la délinquance urbaine à l’approvisionnement en eau en passant par la pollution et les problèmes complexes de transport, le rôle de l’innovation et la technologie locales est fondamental pour résoudre les problèmes urbains actuels. Avec l’augmentation de la population urbaine et la dégradation sociale et environnementale, les villes ont besoin d’un changement radical pour répondre à leurs nécessités quotidiennes et planifier leurs futurs besoins. La résilience et l’environnement urbains sont les défis les plus urgents à travers le monde. On ne peut pas résoudre ou répondre à ces défis de manière isolée car ils présentent des complexités physiques, des dépendances économiques et une connectivité croissante autour du monde. Les médias libres responsables sont reconnus comme un pilier important de la démocratie. Ils jouent un rôle essentiel dans l’urbanisation récente, en particulier dans les domaines de l’équité sociale, les environnements et transformations économiques. Les médias ont été identifiés comme les plateformes les plus importantes pour sensibiliser le public et apporter des solutions globales aux gouvernements locaux et aux communautés.

Un travail considérable a été effectué par des médias internationaux et maisons d’édition partout dans le monde autour de l’importance des villes intelligentes, des interventions technologiques et de l’innovation urbaine. De nos jours, plus de 56 % de la population mondiale vivant dans des villes et régions urbaines, les outils de la ville intelligente et l’innovation sont indispensables pour la planification et la gestion à venir. Les interventions et innovations technologiques permettent de franchir une étape vers l’environnement durable, l’équité et l’accès aux services urbains de base. En l’absence de telles interventions et sans l’adoption de l’innovation urbaine au niveau des gouvernements locaux, il serait presque impossible de répondre aux demandes urbaines élémentaires dans le contexte actuel. Le média français Le Monde, également maison d’édition, a fait preuve de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) en mettant l’innovation des villes intelligentes au cœur de leurs questions globales en vue de répondre aux défis des villes, de leurs habitants et des parties prenantes, y compris les gouvernements de tous les niveaux. Le Monde met en avant trois principaux domaines dans la promotion des villes intelligentes et de l’innovation au niveau international : l’environnement, l’utilité de la technologie à tous les niveaux de la société urbaine et la participation citoyenne. Le Monde, en collaboration avec des partenaires internationaux tels que BNP Paribas et à travers un jury international, honore et reconnait les grandes villes avec cinq catégories de récompenses :

  • le Grand Prix de l’Innovation urbaine
  • le Prix de la Participation citoyenne
  • le Prix de l’Habitat
  • le Prix de la Mobilité
  • et le Prix de l’Énergie

Metropolis soutient le rôle important des médias dans le débat international sur les défis et l’environnement urbains. L’association encourage grandement la presse et les médias internationaux à collaborer avec elle en diffusant les connaissances et les informations sur le développement durable et le leadership responsable des villes. Metropolis se félicite de cette initiative globale du Monde dédiée à l’innovation des villes intelligentes. Le conseiller de Metropolis Sunil Dubey a été invité par Le Monde à participer et contribuer aux  Prix de l’innovation Smart Cities 2017 à Singapour le 2 juin 2017.

Metropolis est fière que le secrétaire régional de Metropolis pour l’Europe Mme Barbara Berninger et M. Sunil Dubey soient membres du conseil de Citiscope, une plateforme médiatique internationale consacrée aux villes durables et dont la crédibilité repose sur le journalisme indépendant.

Pour tout renseignement concernant Metropolis Asie-Pacifique, les villes intelligentes et les partenariats d’innovation urbaine, veuillez contacter Mme Agnes Bickart

Une publication de : http://www.metropolis.org

 

 

OXFAM MARCHE DES JEUNES 2017 À MONTRÉAL

15 Mai

Pour une 47e année consécutive, plus de 5 000 jeunes Québécoises et Québécois ont investi les rues de Montréal dans une ambiance festive pour crier haut et fort leur solidarité et leur volonté de lutter contre les inégalités, qui frappent plus particulièrement les jeunes et les femmes. La Marche Monde est le plus gros rassemblement dédié à la jeunesse citoyenne au Québec.

 

Éric à gauche et sa fiancée Nadine sont solidaires des jeunes de Montréal marcheurs de la 47e édition OXFAM. Photo Yves Alavo

Vanessa Pilon, ambassadrice jeunesse d’Oxfam-Québec : « Je voulais marcher à nouveau avec eux.  Il y a tellement de grands mouvements de justice sociale et de paix qui sont nés grâce à la jeunesse, grâce aux étudiants. Les jeunes jettent un regard neuf sur les enjeux actuels. Ils arrivent, avec intelligence et sensibilité, à imaginer un monde différent. Je suis profondément convaincue que si l’on faisait l’effort de les écouter davantage et de collaborer avec eux, nos sociétés en ressortiraient plus inclusives, plus durables et équitables. »
Nos voix comptent ! est le thème de la Marche Monde 2017, puisque les jeunes représentent le quart de l’humanité et sont encore systématiquement exclus des processus de prises de décisions. Les gouvernements, ici et partout dans le monde, doivent permettre aux jeunes d’avoir accès à une éducation de qualité et à des emplois décents, autant au niveau du salaire que des conditions de travail.

« Plus de 500 millions de jeunes vivent avec moins de 2 $ par jour, et près de 126 millions d’entre eux ne peuvent pas lire une phrase complète. En marchant aujourd’hui, les jeunes ont affirmé leur volonté d’être entendus.  Ils sont bien conscients qu’ils ont un rôle à jouer dans les décisions qui ont des conséquences sur leur avenir. » dit Denise Byrnes, directrice générale d’Oxfam-Québec.

 

Plus de 5000 jeunes ont participé à la Marche à Montréal vendredi 12 mai 2017. Photo OXFAM-Québec

 

Un manifeste rédigé par des jeunes de plus de 20 pays circule présentement à travers le monde pour mieux faire connaître la vision et les revendications des jeunes concernant les défis importants auxquels ils font face, déterminés à construire des sociétés égalitaires et durables. Ce manifeste lance un appel aux jeunes du monde entier à se mobiliser autour des enjeux reliés à la participation des jeunes, la diversité, l’autonomisation des jeunes femmes, l’éducation, l’emploi, et l’accès équitable aux ressources.

Liens connexes

Manifeste des jeunes
www.marchemonde.ca
Rapport Jeunes et inégalités

Oxfam-Québec est membre de la confédération internationale Oxfam, qui regroupe 20 organisations non gouvernementales en Afrique du sud, Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Hong Kong, Inde, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni.

 

SOURCE OXFAM-QUEBEC

Renseignements : Contact de presse : Andrée-Anne Perrier, relations médias, Oxfam-Québec, 514 905-1027, cellulaire 514 513-0506, andree-anne.perrier@oxfam.org

LIENS CONNEXES
www.oxfam.qc.ca

Poésie une journée de bonheur le 20 mars

16 Mar

LA VOIX

Photo Yves Alavo

Des poèmes naissent les fleurs du bonheur.

Comme une musique

Qui berce l’âme

Une mélodie sans arrêt

Un chant des vents lointains

Une harmonie transcendantale.

La voix estémotion

Une sensation de soi

Une odeur de l’intime

Une mélodie intemporelle

Comme le chant des vagues

Le murmure desvents

La vibration des dunes

Le silence du désert

Le remous des palpitations

La douce impression de la lumière

L’immense frémissement des cimes des Séquoias

Cette cadence cordiale des esprits

En route pour les confins du temps

Une oraison perpétuelle aux divinités.

Un oeuvre de Vasil Nikov pour faire vibrer la voix

Un oeuvre de Vasil Nikov pour faire vibrer la voix

La voix redit corps et esprit

Revit totale harmonie de l’infini

Rejoint le bigbang spatial

Vibre pour toujours dans l’univers

La voix estcet écho spirituel

Cet appel des dieux

Cette annonce des prouesses poétiques

Une note sans fin

Une mélodie nouvelle sans son sorcier

Roulement d’espoir

Choc d’amour

Un accord pour les danses sensuelles

Une transe sans danse parfois

Mais souvent une danse sans transe.

La voix est belle et inspire l'artiste qui crée. Ici la femme, création de Hassane Amraoui.

La voix estbelle et inspire l’artiste qui crée. Ici la femme, création de Hassane Amraoui.

 

Yves Alavo

Mercredi 16 mars 2014.

BIBLIOTHÈQUE VIVANTE – LIVING LIBRARY : AU MAI SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2013 DE 13 À 16 HEURES.

16 Sep

Artistes PARTICIPANTS / PARTICPATING Artists

Shirlette Wint, Ally Ntumba, Gilles Garand, Damian Nisenson, Janet Lumb, Eman Haram, Koshro Berahmandi, Mohsen El Gharbi, Anna Beaupré Moulounda, Patricia Pérez, Yves Alavo, Carmen Ruiz

La coiffure d'Amilcar Cabral, héros des indépendances africaines, la Guinée-Bissau.  auto portrait.

La coiffure d’Amilcar Cabral, héros des indépendances africaines, la Guinée-Bissau. auto portrait.

Plusieurs pistes peuvent de dessiner, selon les contextes : l’écriture poétique, la cuisine, les communications, la diversité culturelle en action localement, régionalement et internationalement.

Livre d’une bibliothèque vivante c’est comme s’ouvrir et se laisser lire.  Plusieurs chapitres s’offrent.  Soit une lecture chronologique qui traverse, de l’enfance à la période actuelle, une vie de plus de soixante années vécue sur plusieurs continents, dans des statuts, des fonctions et des situations très variées, souvent circonstancielles, inédites et imprévues.

2010, gagnant des primaires socialistes et co listier de la candidate du PS français, Corinne Narassiguin, première député des Français en Amérique du Nord

2010, gagnant des primaires socialistes et co listier de la candidate du PS français, Corinne Narassiguin, première député des Français en Amérique du Nord

Il pourrait aussi, ce livre, être conçu comme une suite de nouvelles, avec des titres qui sonnent comme autant de thématiques, dont certaines dominées par des personnes, celles qui ont été déterminantes dans ma vie, de la famille, des amis, aussi parfois des relations qui se sont construites lors de la phase d’apprentissage, ou bien au cours des différents emplois assumés.

 

L'harmonie vestimentaire est accessoire, elle peut parfois contribuer à créer du beau.

L’harmonie vestimentaire est accessoire, elle peut parfois contribuer à créer du beau.

 

Enfin, un autre angle peut former la charpente du livre de la vie.  Il s’agit des principales réalisations, les liens entre elles, les effets, changements ou les impacts réalisés dans les domaines d’action, de militance ainsi que les perspectives nouvelles qui s’ouvrent.  Prendre avec soi un certain recul et observer, c’est-à-dire, devenir l’observateur de sa propre vie.

 

Devenir Grand Papa, une vie nouvelle remplie de bonheur.

Devenir Grand Papa, une vie nouvelle remplie de bonheur.

Tels sont à mon sens les voies qui peuvent être empruntées pour porter sur une vie, une œuvre, un pan de notre histoire personnelle et collective, un regard descriptif, analytique ou alors y détecter les mouvements de force, les ruptures ou y lire une certaine continuité.

Un défi sans pareil que de se métamorphoser en livre au sein d’une bibliothèque vivante.

Yves Alavo

Pour les Journées de la Culture

Samedi 28 septembre 2013-09-17

Au MAI Montréal arts interculturels.

ARTISTES DU MONDE POUR LAC-MÉGANTIC

19 Août

C’est dimanche 18 août 2013, sous le patronage de Mary Deros, responsable des communautés d’origine diverses au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, que s’est déroulé le souper-spectacle «Artistes du monde pour le Lac-Mégantic» au Buffet LDG Centre de congrès de Rosemont (2953, rue Bélanger est), entre 17 h et 23h.

Lasso Salif Sanou, flûtiste et joueur de Kora (Burkina Faso), Adama Daou, balafoniste et percussionniste de talent (originaire du Mali), Medo Comes (Cote d’Ivoire), la compagnie Luc et Lancinet ou encore Geneviève Roy (chanteuse d’opéra), aussi  le réputé et exceptionnel Daouda Diéye le roi du Hoddou (originaire de Mauritanie/Sénégal) sont quelques-uns des artistes qui se sont produits, généreusement  dimanche soir.  C’est l’animateur DJ Meps qui a tenu la console et l’animateur de radio et photographe, Serge Lerus qui a été maître de cérémonie.

Une soirée de solidarité avec les sinistrés de Lac Mégantic

Une soirée de solidarité avec les sinistrés de Lac Mégantic. Photo Serge LERUS

L’évènement a été organisé par Mohamed Sall du Carrefour des jeunes volontaires pour le développement mauritano-canadien, la Fête au village en collaboration avec la Croix rouge canadienne et une importante participation de la Ville de Montréal.

«Cet événement a aidé à tisser des liens privilégiés au cœur des relations qu’entretiennent les Montréalaises et les Montréalais de diverses origines et la société d’accueil.  Ces citoyennes et ces citoyens contribuent de manière notable au développement socioéconomique et culturel de la Métropole, tout en créant un réseautage interculturel et un rapprochement durable entre toutes les composantes de notre ville».  En résumé, c’est le sentiment dominant qui animait la plupart des participants à cette soirée.

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La liste des principaux artistes participants :

– La compagnie de danse Luc et Lancinet : Guinée -Burkina Faso-Québec
– Medo Comes : Cote d’Ivoire
– Nnanta Sylla: Guinée
– Daouda Diéye le roi du Hoddou: Mauritanie -Sénégal
– Ciriac Oloum : Cameroun
– Geneviève Roy : Québec
– Henza Benty : Cameroun
– Adama Daou : Mali
– Lasso Salif Sanou : Burkina Faso
– Yari Touré : Guinée
– Alby de Bara: Sénégal-Congo
– Léonel Jules, artiste peintre haïtien

-Khady Diarra : Burkina Faso

La médaille des artiste qui contribuent pour le bénéfice des sinistrés de Lac Mégantic

I.N.M. : L’ÉCOLE D’ÉTÉ 2013, DÉJÀ 10 ANS

12 Août

Un article du Mur Mitoyen

Par 

Afin de dévoiler «l’autre côté du Mur», l’équipe de Mur Mitoyen Montréal part à la rencontre de ceux et celles qui font de Montréal une ville événementielle aussi riche et diversifiée. Cette semaine, nous avons rencontré Léa Champagne et Annie Cardinal, qui travaillent à l’organisation de l’École de d’été de l’Institut du Nouveau Monde.

Mobilisés autour d’une ambition commune, celle de devenir de meilleurs citoyens, des centaines de jeunes se réunissent chaque été pour passer ensemble quelques jours d’exception. En compagnie de dizaines de spécialistes, artistes, figures publiques, hommes et femmes politiques et citoyens engagés, ils cheminent dans une réflexion commune sur notre avenir. Cette année, l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde entame sa dixième édition.

En quoi consistent vos fonctions respectives au sein de l’Institut du Nouveau Monde ?

Léa : Je suis chargée de projet sur la mobilisation et les projets spéciaux — tel que l’École d’été. La mobilisation renferme les volets de recrutement, de promotion et de mobilisation de nouveaux publics. L’INM est en contact avec tous les réseaux jeunesses, les forums et les comités jeunesses où les jeunes citoyens sont déjà engagés dans différents types de projets sociaux, environnementaux ou éducatifs. Mon travail implique de mobiliser des personnes éloignées de la participation citoyenne comme des jeunes issus de milieux défavorisés, des autochtones ou encore des jeunes du secondaire qui sont un peu plus difficiles à aller chercher. Il faut pouvoir aussi répondre aux questions des personnes qui se demandent s’ils sont en mesure de participer à cet événement ou s’ils peuvent apporter quelque chose à l’école d’été.

Annie : Quant à moi, je suis chargée de communication. Contrairement à Léa, mon poste est transversal, c’est-à-dire que je suis amenée à travailler sur tous les projets de l’INM et tous les mandats que l’on fait pour d’autres organisations.

Qu’est-ce qui a poussé l’INM à mettre en place ce rendez-vous annuel sur la participation citoyenne ? Quelle est la vision derrière le projet ?

Annie : A travers l’École d’été s’incarnent les missions de l’INM qui sont de favoriser la participation citoyenne et de contribuer au renouvellement des idées au Québec. Il s’agit de donner une porte d’entrée à la participation citoyenne et de la désacraliser.

L’école d’été est née de la volonté d’allier une activité instructive à un évènement festif qui permet aux jeunes d’entrer en relation et d’échanger avec des figures publiques. Cela part du désir de créer une proximité intergénérationnelle et inter-régionale en rassemblant en un seul lieu des jeunes à travers le Québec pour les faire vivre plusieurs jours ensemble. Grâce à cet évènement, on veut démontrer aux jeunes que leurs idées sont non seulement tout à fait valables mais aussi que leurs participations est un moteur pour la société.

Léa : Et je reprendrai les 3 grands concepts-clés repris dans le guide de préparation à l’Ecole d’été. Tout d’abord, il s’agit d’un espace de réseautage et de rencontres entre des jeunes aux profils très différents et d’un espace de création de contacts pour la mise en place de projets futurs entre les participants, les invités et les personnalités publiques.

L’Ecole d’été est également un espace de tribune où l’on peut exprimer ses idées à travers les activités aux choix comme des des tables rondes et des conférences mais aussi lors d’assemblées citoyennes.

Et enfin, l’évènement travaille sur les compétences citoyennes. Pour mener à terme des idées, il est nécessaire de développer son esprit critique et ses habilités communicationnelles. On ne prétend pas que les jeunes ont toutes les compétences nécessaires lorsqu’ils sortent de l’Ecole mais on aspire à semer ou consolider ce bagage-là.

La tranche d’âge est très large (15-35 ans). Quels sont les profils types des participants à l’école d’été ?

Léa : La tranche d’âge la plus représentée est constituée de jeunes universitaires entre 20-24 ans. La 2ème tranche d’âge est celle de jeunes professionnels entre 25 à 29 ans. Nous avons une très faible proportion de participants en dessous de 18 ans. Grâce aux partenariats formés avec des écoles secondaires, il nous est possible de mobiliser des profils plus jeunes.

L’édition de cet été se nomme « Soyons le changement », pouvez-vous m’expliquer quels seront les thèmes développés et le programme proposé de cette année ?

Annie : La thématique est inspirée de la citation de Gandhi : « Soyons le changement que nous voulons voir en ce monde ». La programmation se déroulera autour de diverses activités aux choix comme des tables rondes, des conférences, des débats et des ateliers. Toutes sortes d’activités qui permettent d’acquérir de l’information sur un sujet d’actualité brûlant mais aussi à portée générale comme les inégalités sociales chez les autochtones, par exemple.

Léa : Lors de cette édition, nous allons proposer six types de conférences qui traiteront de la manière dont on peut incarner le changement que ce soit à travers les arts, le volontariat, grâce aux médias citoyens et à la mobilisation. Dans cette optique, plusieurs intervenants viendront témoigner de leur implication citoyenne. Nous avons mis un point d’honneur cette année à inviter des acteurs de la société qui incarnent le changement au quotidien sans nécessairement être sous les feux de la rampe.

Le Changement

Le Changement

A quels types d’activités peut-on participer à l’Ecole d’été ? Et quels sont les objectifs poursuivis durant ces activités ?

Annie : Nous allons proposer des mises en situation de débats parlementaires, une simulation de commission municipale avec un groupe qui viendra proposer aux jeunes d’élaborer un nouveau règlement et d’en débattre par la suite.

Dans chaque parcours, il y aura des animateurs et des mentors qui sont dans certains cas des figures publiques et dans d’autres cas des professionnels moins connus mais qui ont une expérience à partager.

L’objectif de ces parcours est de mettre en avant « 50 propositions pour le monde de demain », ni plus, ni moins. Lors de la première Ecole d’été en 2004, « 50 propositions pour le Québec de demain » avaient été formulées et on s’est dit qu’on allait fêter notre dixième édition en grand. L’effervescence de l’école d’été créé une synergie qui permet d’écrire ces propositions dans un temps imparti très court et c’est là tout le défi de l’école d’été !

Léa : Le point culminant de l’Ecole d’été est la présentation de ces propositions auprès du grand public mais aussi auprès des décideurs publics. Cette présentation se fera en présence du ministre Pierre Duchesne. Ce sera également l’occasion de dévoiler la version finale de laCharte jeunesse pour l’éducation postsecondaire, charte qui aura été débattue et retravaillée durant l’école d’été.

Pouvez-vous me donner des exemples de propositions ou d’actions concrètes qui ont été faites suites à l’École d’été ? Comment peut-on mesurer l’impact de ces propositions formulées dans le cadre de l’École d’été ?

Léa : Nous avons recueilli des témoignages d’anciens participants que l’on a publiés sur lapage web de l’École d’été et sur notre webzine en ligne. Ce webzine est justement né en 2010 à partir d’un parcours citoyen où tous les réseaux sociaux ont été mis de l’avant.

Annie : Un exemple de proposition concernant les OGM formulé en 2004 et repris par les acteurs politiques : « Nous proposons que le gouvernement du Québec adopte l’étiquetage obligatoire des OGM afin d’assurer le bien-être de la société actuelle et des générations futures. »

Le but de ces propositions est de les porter auprès des responsables jeunesses et du gouvernement. L’impact de ces propositions se mesure sur le long terme. Dernièrement, les acteurs politiques se sont inspirés de ce qui avait déjà été écrit il y a 3 ans dans le cadre de l’École d’été concernant la politique de l’agroalimentaire au Québec.

Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur les programmes festifs qui sont prévus cette année ?

Annie : Cette année, on a décidé de terminer sur une note festive. La dernière soirée débute par l’assemblée citoyenne où on présentera les résultats puis on enchaine avec des prestations artistiques et une soirée dansante pour célébrer le travail accompli.

La programmation est ponctuée aussi de moments de réseautage, d’activités ludiques, de 5 à 7 avec une exposition par exemple et d’autres activités qui permettent aux participants de se faire connaitre sur des bases plus personnelles.

De plus, étant donné que c’est la 10ème édition cette année, on a décidé de marquer le coup lors de l’assemblée d’ouverture qui aura lieu le 14 août en invitant des personnalités publiques, des conférenciers et des participants des 10 éditions précédentes afin de les rassembler dans un contexte informel.

Quelles sont les défis et les perspectives futures de l’école d’été ?

Notre défi est de mobiliser les jeunes qui sont éloignés de la participation citoyenne et d’élargir cette participation au plus grand nombre. Nous aimerions pour ce faire assurer une présence tout au long de l’année par des activités ou des ateliers pédagogiques dans les écoles par exemple. Malheureusement, nos moyens financiers ne nous permettent pas pour l’instant d’embaucher un agent de mobilisation durant l’année.

MAIRIE DE MONTRÉAL : UN DÉBAT SUR LES QUESTIONS MUNICIPALES À L’INM

Bonjour Monsieur Alavo,

Comment allez-vous?

Comme le débat des candidats à la mairie suscite un vif intérêt des citoyens montréalais, nous invitons toutes les personnes intéressées à se présenter à l’accueil (Hall du pavillon SH, 200 rue Sherbrooke ouest) le vendredi 16 août à partir de 19h00. C’est une formule premier arrivé, premier servi. Le coût d’entrée est de 10$.

Nous avons prévu, dans le cas où l’amphithéâtre du pavillon Sherbrooke serait rempli, d’ouvrir la chaufferie du Cœur des Sciences de l’UQAM (juste à côté du pavillon SH) et d’y projeter le débat en direct. Dans ce cas-ci, l’inscription sera gratuite.

Dans tous les cas, il sera possible de le visionner à distance à : www.inm.qc.ca/ee2013/debat.

J’espère que cela répond à vos questions.

Merci pour vos bons mots et votre intérêt pour les activités de l’INM.

Passez une excellente journée,

Cordialement.

Léa Champagne

Chargée de projet, projets spéciaux et mobilisation

École d’été 2013

lea.champagne@inm.qc.ca  

514-934-5999 poste 232

Institut du Nouveau Monde (INM)
630 rue Sherbrooke Ouest, bureau 1030
Montréal (Qc) H3A 1E4
514-934-5999
Télécopieur: 514 934-6330

www.inm.qc.ca/ee2013

En 2014, L’INM aura 10 ans, un organisme au service de la société qui a permis à plus qu’une génération d,entre nous, de prendre conscience que nous sommes les bâtisseurs de notre Québec et ausi que nous avons une place au monde, que seuls nous pouvons jouer notre partition, celle de l’engagement, de la solidarité et de l’ouverture.

Yves ALAVO

Contactez-nous

Pour nous joindre:

Institut du Nouveau Monde
630, rue Sherbrooke Ouest, bureau 1030
Montréal (Québec) H3A 1E4

Téléphone : 514 934 5999
Numéro sans frais : 1 877 934 5999
Télécopieur : 514 934 6330
Courriel : inm@inm.qc.ca

L’Équipe de l’Institut du Nouveau Monde
Michel Venne Directeur général p. 224
Pascal Grenier Directeur administratif p. 264
Rajae Nuiji Adjointe administrative p. 221
Geneviève Baril Directrice, développement des compétences et mobilisation citoyennes p. 231
Julie Caron-Malenfant Directrice, INM services-conseil p. 238
Miriam Fahmy Directrice, recherche et publications p. 225
Sophie Gélinas Directrice, participation et déliberation publiques p. 263
André Fortin Conseiller, animation créative et innovation sociale p. 229
Olivier Lenoir Coordonnateur, À go, on change le monde! p. 227
Malorie Flon Chargée de projet p. 239
Louis-Philippe Lizotte Chargé de projet, production et logistique p. 260
Alexandre Warnet Chargé de projet, École d’été p. 234
Nicolas Zorn Chargé de projet, Rendez-vous stratégiques p. 222
Léa Champagne Chargée de projet, mobilisation et projets spéciaux p. 232
Lyne Richer Responsable, Partenariats et commandites p. 228
Annie Cardinal Chargée de communication p. 230
Maxime Clément Agent de communication p. 223
Marie-Ève Bujold Agente de projet – mobilisation p. 258
Kathrine Lapalme Agente de projet p. 262
Athina Limnatitis Chargée de projet, À go, on change le monde! volet entrepreneuriat social p. 231
Lili Trépanier Chargée de projet, À go, on change le monde! volet action citoyenne p. 226